mardi 17 décembre 2013

Introduction


Monter un MOOC coûte cher. Jusqu’à 50.000 euros si l’on veut un MOOCS d'une valeur reconnue. Cela est dû au nombre de personnes impliquées : celles qui le confectionnent, qui l’organisent, qui le réalisent… Ce n’est pas à la portée de tout le monde ! On ne peut pas attendre qu’une plate-forme de MOOCS soit rentable pour se lancer dans la création d’un MOOCS : en effet, le marché sera conquis par d’autres établissements qui pourront mobiliser leurs ressources avant que nous-même ne le puissions. On peut donc se demander : comment se lancer ? Qui doit financer l’organisation des MOOC ? Les universités ? La puissance publique ? Le secteur privé ? Les participants eux-mêmes ?

lundi 16 décembre 2013

Combien ça coute ?

Un cours de 4 à 8 semaines nécessite entre 50 et 150 jours de préparation et peut coûter la bagatelle de 20 000 euros si la plupart des intervenants sont bénévoles (les autres prenant sur leur temps de travail salarié), et jusqu'à 77 000 euros pour les plus coûteux et complexes

Les sommes sont déjà élevées, mais aux États-Unis, les coûts de réalisation / distribution se situent entre 100 000 et 200 000 dollars.

dimanche 15 décembre 2013

Financement par les établissements privés

Les établissements prives pourraient avoir la possibilité de financer des MOOCS. En effet, ils ont plus de ressources que les établissements publics. De plus, certaines entreprises ont besoin de formations, de recrutement et de communication qui pourrait se faire via des MOOCS.

Mais cela ne concerne que les MOOCS d’entreprise.  Quant n’est-il des cours produits par des établissements publics? Peuvent-ils être financés par le privé ? Certaines entreprises pourraient y trouver leur compte, car cela leur ferait une bonne publicité. Si c’est le cas, ce ne serait pas toujours des cours objectifs (ex : cours sur l’énergie financé par Total). Cela serait surement une mauvaise idée.

Financement par l'état

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche finance déjà quelques MOOC via sa Mission Numérique pour l’Enseignement Supérieur.

La Caisse des Dépôts et Consignations pourrait être une piste de financements possible. Compte tenu de l’état des finances publiques, il peut être dur compter sur l’Etat pour financer les MOOCS.

Par rapport a la plateforme FUN certains regrettent que le ministère de l'Éducation supérieure ait exclu du projet de nombreuses jeunes entreprises de MOOC. Il reste encore des questions sur la possibilité de partenariat publics-privés et sur le nombre de personnes qui, dans les universités, contribueront au projet global. La ministre parle d'une création de 500 emplois sur cinq ans, mais certains pensent qu'ils seront en sous-nombre face aux demandes des établissements. Enfin, le montant alloué semble modeste si on le compare aux sommes investies par les géants du MOOC américains comme Coursera (65 millions de dollars) et edX (60 millions).

Financement par les participants

C’est une option qui parait la plus réalisable : faire payer l’accès au MOOC.
Le seul problème de cette option est que le principe même du MOOC est l’égalité des chances (que tout le monde puisse avoir accès aux mêmes cours), or dans cette solution seuls les participants ayant l’argent nécessaire pourront y avoir accès.  
Il faudrait donc que le prix du MOOC soit assez bas pour être accessible à tous. Des cours de deux mois allant de 5 à 10 euros, semble raisonnable compare au prix des études en général. De plus, cela forcerait les enseignants à chercher à recruter le maximum de participants. Pour cela, le cours doit avoir une bonne réputation, et donc être de bonne qualité.

Une autre idée pourrait être que ce cours soit payant seulement après une semaine d’essai, pour permettre aux participants de s’assurer que le cours les intéresse. De plus, seules les personnes les plus motivées s’inscriront, ce qui pourrait aider à faire diminuer les taux d’abandon.

Financement par les dons de volontaires

Le « crowdfunding » pourrait être une bonne option. Cela consiste à faire appel à des dons volontaires pour faire financer un projet.
Beaucoup de projets technologiques se font financer de cette manière par des sites comme Kickstarter. Un professeur de l’Université de Mary Washington aux Etats-Unis avait réussi à obtenir quelques milliers d’euros par cette voie pour lancer son cours en ligne, de quoi financer les serveurs qui l’hébergeaient. Les contributeurs les plus généreux gagnaient des T-shirts et des cadeaux avec le logo du cours.

Une autre possibilité est l’appel à dons, qui, à l’inverse du crowdfunding, intervient après le déroulement du cours.

 Ces deux solutions permettent de garder un cours gratuit en ne faisant appel qu’à des dons volontaires.

Mais en réalité, il est peu probable que la somme d’argent récolté soit suffisante pour couvrir le cout total du MOOC. Il faudrait inventer des plates-formes de crowdfunding spécifiques pour les MOOCS.